Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
Jean 11.40
Enfant, je suivais des yeux les petits points qui rayaient le ciel bleu de leurs traits blancs. Où allaient ces avions ? De quelles dimensions étaient-ils et à quelle hauteur volaient-ils ? Je ne le savais pas. Mais, quoiqu’invisibles, je ne doutais pas qu’il y ait un pilote dans chacun d’eux ! Théophile d’Antioche écrivait : « Pourriez-vous douter qu’il existe un Dieu moteur et maître de l’univers, sous prétexte que les yeux du corps ne le voient pas ? »
Nul besoin d’être savant, pour envisager un architecte à l’origine d’un bâtiment, et un ingénieur à celle d’une machine ! Voltaire, notre célèbre écrivain et déiste français, ne concevait pas d’horloge sans horloger. S’il nous faut voir pour croire, nous devons exclure en sciences physiques tout ce qui échappe au spectre visible : c’est-à-dire presque tout ! Il faudrait exclure aussi la pensée, les sentiments… jusqu’à l’air que nous respirons ! “Enfants” dans notre connaissance de l’univers, comment pouvons-nous douter qu’il existe un créateur et “pilote”, bien qu’il soit invisible ?
La vraie question est : « Pourquoi Dieu ne se laisse-t-il pas voir ? » Blaise Pascal répond qu’il ne veut pas se manifester de façon évidente au point de surmonter même l’obstination des plus incrédules. Dieu veut la condition de la foi en Christ pour se révéler !
Dominique Moreau
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Lecture proposée : Psaume 14.