Je n’ai rien voulu savoir parmi vous sinon Jésus-Christ, et Lui comme ayant été crucifié.
1 Corinthiens 2.2
En 1950, un cancer généralisé fut dépisté chez ma mère. Elle ne réclama pas la guérison. Elle voulut seulement attester, avec les responsables de l’église, la conviction que, si Dieu le voulait, il pouvait la guérir. Elle s’éteignit 52 ans plus tard, âgée de 100 ans.
Alors que j’avais 6 ans, le médecin prévint les miens que je ne passerai pas la nuit. Je suis bien placé pour savoir que Dieu peut guérir aujourd’hui encore, même les cas humainement désespérés… s’Il le juge bon, bien sûr, et sans mise en scène ni mise en condition.
Comment ne pas être troublé quand est prêchée la guérison au lieu de la croix ?
Après les apôtres, Paul aussi prêcha la proximité du règne messianique. Et sa prédication était accompagnée de guérisons tout aussi extraordinaires : l’application de linges qui avaient touché son corps suffisait à guérir les gens, et les démoniaques étaient délivrés.1
Or, loin de prêcher le miracle, Paul ne voulait leur annoncer que Jésus-Christ. Non un Jésus guérisseur, mais un Jésus qui avait été crucifié. En d’autres termes, il prêchait l’œuvre de la rédemption : le pardon des péchés en réponse à la repentance.
C’est là tout l’Évangile dont nous avons besoin !
Richard Doulière
1 Actes 19.11 et 12
__________________
Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 2, versets 1 à 5.