Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce. Genèse 1.24
Ce jour-là, les « 5 dernières minutes » d’Antenne 2 interviewait Édouard Kac. Dans son livre, il proteste contre les abus commis sur des animaux en laboratoire. Ils ne sont pas des “objets”, écrit-il, mais des “sujets”.
Depuis des décennies, nos savants biologistes peinent pour créer la vie en laboratoire. Sans succès. Aujourd’hui, ils s’attaquent à la question de la transgenèse, la modification génétique d’un organisme. Des victoires ont été remportées dans le domaine botanique, mais essayer de « fabriquer » d’éventuelles nouvelles espèces animales pose des questions d’ordre moral.
Les environnementalistes avertissent : l’homme doit respecter la nature, sinon la survie de l’humanité serait en jeu. Les espèces en voie de disparition – 16 306 menacées ! – inquiètent les biologistes. Ils s’en sentent moralement responsables.
Ce principe de moralité s’applique aussi aux expériences de transgenèse tentées en laboratoire. Les savants ont-ils le droit de se croire Dieu et d’affubler des bêtes de gènes étrangers ?
Il est clair que la croyance (et plus encore la foi) en Dieu, le Créateur, engendre le respect de Sa Création. La reconnaissance de Son existence freine les abus et pousse à honorer ce qu’Il a créé.
Et puis, en contemplant la nature, si merveilleuse, si riche, si variée, n’est-il pas logique de croire en un Créateur.
Pierre Wheeler
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 1, versets 20 à 31.