Nous avons parlĂ© aux femmes qui Ă©taient rĂ©unies. L’une d’elles s’appelait Lydie. […] Elle craignait Dieu. Elle nous a Ă©coutĂ©s et le Seigneur a ouvert son cÅ“ur…
Actes 16.13-14
Si vous lisez ce feuillet, c’est, je pense, que Dieu a une certaine place dans votre vie.
Cependant, ne vous sentez-vous pas, parfois, le cÅ“ur fermĂ©, dur ? Ne vous arrive-t-il pas de rĂªver d’une vie vraiment consacrĂ©e au Seigneur ?
MĂªme les cÅ“urs les mieux disposĂ©s ont besoin dâ€™Ăªtre ouverts. Et Dieu seul peut le faire. Lydie Ă©tait paĂ¯enne. Mais elle adorait le Dieu des Juifs et assistait, lors du sabbat, Ă leurs rencontres. Belle dĂ©marche de foi, n’est-ce pas !
Dieu a honorĂ© sa dĂ©marche ; il lui a ouvert le cÅ“ur pour la rendre attentive Ă ce que disait Paul. Dieu seul peut accomplir cela, disions-nous ; il le fait pour qui Ă©coute. Écouter est notre part.
Trop souvent, nous demeurons de piètres croyants, malheureux de surcroĂ®t, parce que nous ne prenons pas le temps nĂ©cessaire pour Ă©couter Dieu. Quand nous prions, c’est un monologue hĂ¢tif.
Certains prétendent, parfois très sincèrement, chercher la foi et ne pas la trouver. Ils disent : « Dieu ne m’a jamais parlé. Je n’ai jamais entendu sa voix. » Mais, ont-ils eu la volonté de L’ÉCOUTER ? Ont-ils, pour cela, pris la peine d’ouvrir sa Parole et de la lire JUSQU’À ce qu’ils aient entendu et compris ?
Ils font preuve de bonne volonté. Mais ils n’ont pas la volonté de le trouver comme quand on cherche une chose précieuse égarée.
Soyons honnĂªtes. Qu’en est-il de nous ?
Richard Doulière
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Lecture proposée : Actes des apôtres, chapitre 16, versets 11 à 15.