En lui (Dieu), nous avons la vie, le mouvement et l’être. Actes 17.28
L’écrivain russe Tolstoï racontait qu’un jeune homme se plaignait de ce que Dieu ne lui ait rien donné. Comment débuter dans la vie avec rien ?
– Es-tu si pauvre que tu le crois ? Dieu ne t’a-t-il pas donné jeunesse et santé ? lui répondit un vieillard.
– Je ne dis pas non, répondit le jeune, et je peux être fier de ma jeunesse et de ma santé.
Le vieillard lui prit la main droite et lui demanda :
– Voudrais tu te la laisser couper pour mille roubles ? Et la main gauche ?
– Certainement pas !
– Et consentirais-tu pour dix mille roubles à devenir aveugle ?
– Que Dieu m’en préserve ! Je ne donnerais pas l’un de mes yeux pour une fortune !
– Alors, de quoi te plains-tu donc ? dit le vieillard. Ne vois-tu pas que Dieu t’a donné d’immenses richesses ? Va, et sois-en reconnaissant désormais.
Certes, la maladie, l’infirmité, le vieillissement ont peut-être déjà amoindri les forces vives que vous aviez autrefois. Cependant, chacun de nous doit convenir que Dieu lui a donné la vie, la faculté de se mouvoir et tout ce qu’il faut pour vivre.
Pourquoi se plaindre alors que Dieu a mis en nous de si grandes possibilités ? J’ai lu un jour cette pensée : « Si tu voulais remercier Dieu pour tous ses bienfaits, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre. »
Remerciez donc Dieu pour la vie et les possibilités qu’il a mises en vous et pour les grâces qu’il vous renouvelle chaque jour. Et cherchez à mieux le connaître, par la lecture de la Bible et la prière.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Psaume 92,versets 1 à 9.