L’homme naît pour souffrir comme l’étincelle pour voler.
Job 5.7
Ces paroles d’Éliphaz, à son ami Job, ne sont probablement pas les meilleures à dire pour consoler de l’épreuve. Mais il serait difficile de le contester. La souffrance nous colle à la peau et ne nous laisse jamais longtemps tranquilles.
La souffrance n’était pas le projet de Dieu pour ses créatures. Elle est le résultat de nos désobéissances. Mais Dieu n’en a pas pris son parti. Au point de venir la partager en prenant notre nature afin de nous en délivrer. Il ne nous a pas expliqué le mal. Il en a payé le remède au travers de son ultime abaissement, de ses souffrances indicibles, de sa mort volontaire. Ésaïe disait de façon admirable : Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé […] Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.1
C’est pourquoi quiconque met en Lui sa confiance sait qu’il aura part, demain, à cette nouvelle terre où Dieu essuiera toute larme, où la mort ne sera plus, et où il n’y aura plus ni deuil, ni cris, ni douleur2.
Richard Doulière
1 Ésaïe 53.4-5 2 Apocalypse 21.4
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53.
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