Le nom de l’Éternel est une tour forte ; le juste y court et s’y trouve hors d’atteinte.
Proverbes 18.10
Luc, cadre brillant, marié, père de trois adolescents, avait tout pour être heureux. Atteint par la maladie dans la force de l’âge, licencié par son patron, puis mis à la porte par sa femme, il s’est trouvé plongé dans le désespoir par cette succession de malheurs. Alors sa sœur, engagée dans la foi, lui a donné l’adresse d’une église proche.
Il s’y est rendu à un culte. Là, il n’a pas pu retenir ses larmes. Bien qu’il ait essayé de les cacher, un des responsables s’en est aperçu et s’est assis simplement à ses côtés. À la fin de la célébration, il l’a écouté, et lui a demandé s’il avait déjà pu confier sa vie à Jésus ou s’il était prêt à le faire. Il l’a accepté comme une ultime planche de salut.
Lorsque je l’ai revu, un an après, il disait sa reconnaissance pour ces moments difficiles qui lui avaient permis de se réfugier en l’Éternel. Depuis ce moment, il s’est engagé avec Christ d’une manière significative.
Le nom de l’Éternel désigne l’ensemble des attributs de Dieu tels que sa fidélité, sa bienveillance, son secours dans la détresse.
Le juste n’est pas quelqu’un d’irréprochable, mais une personne libérée du poids de ses fautes par sa foi en Jésus. Elle comprend que Dieu seul peut nous réconforter et redonner l’espérance au sein même de nos malheurs.
Approchons-nous donc de lui aujourd’hui avec confiance et simplicité de cœur.
Guy Gentizon
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Lecture proposée : Psaume 61, versets 1 à 9.
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