Le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort.
1 Corinthiens 15.26
Depuis un certain temps, mon mari et moi vivons chaque année de nombreux mois dans un petit village des Pyrénées-Orientales. Une grande partie de la population appartient à ce qu’on appelle le troisième âge. D’ailleurs “quatrième âge” décrirait plus justement la réalité.
Il n’est donc pas rare d’entendre sonner le glas.
Ces jours-là, sur les bancs publics, les conversations se font plus feutrées, on parle du ou de la disparu(e), de sa vie, de son âge, de la maladie. En filigrane, on sent transparaître la pensée que le prochain pourrait être l’un ou l’autre assis sur ce banc.
Mais cela ne se fait pas de parler de la mort de ceux qui sont encore vivants.
J’ai donc osé un jour parler de ma mort, de mon sentiment de crainte par rapport à l’inconnu, mais aussi de ma certitude que la mort n’est pas le mot de la fin, que je serai auprès de Dieu. Cette conversation a suscité chez l’un ou l’autre une expression de soulagement.
À l’origine, Dieu avait créé une humanité destinée à la vie éternelle. La mort est la sanction du péché, mais elle n’était pas inscrite dans ce souffle de Dieu qui a donné la vie au premier couple humain.
Jésus a été angoissé à l’approche de la mort. Il a accepté de la vivre pour que nous puissions en être libérés.
Regarder la mort de Jésus nous fait voir un tombeau vide. Et, par notre foi en lui, être assuré de la vie éternelle.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 35 à 45.