Le Seigneur vous a pardonné : vous aussi, pardonnez-vous de la même manière.
Colossiens 3.13
Au moment de la fermeture de la crèche, il restait encore un enfant endormi dans son petit lit. Suite à un fâcheux concours de circonstances, l’auxiliaire de puériculture ne l’a pas remarqué. Très vite, les médias se sont saisis de l’affaire et l’ont montée en épingle pour s’en offusquer et dénoncer l’oubli…
On comprend et on partage l’émoi des parents ! Heureusement que cette affaire s’est bien terminée. Mais pourquoi ce furieux besoin de règlements de comptes dans notre société ? Pourquoi sommes-nous si peu indulgents ? Serait-ce parce que nous nous croyons nous-mêmes au-dessus de toute défaillance ? C’est au risque qu’un jour notre propre vulnérabilité paraisse aussi aux yeux de tous.
Eh oui, dans notre exigence de perfection, nous oublions que nous sommes imparfaits par nature, et, face à Dieu, tous… pécheurs et séparés de lui.
Sans la patience et la grâce de Dieu en Jésus-Christ, aucun de nous ne pourrait subsister devant lui !
Alors, recevons d’abord pleinement le pardon offert par Dieu. Celui-ci nous paraîtra si grand, si immérité, que nous relativiserons le tort des autres à notre égard, car nous le verrons comme étant sans commune mesure avec notre péché face à Dieu. Ainsi, nous apprendrons à pardonner et… à être indulgents !
Claude Schneider
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 23 à 35.