Votre père céleste les nourrit (les oiseaux). N’avez-vous pas bien plus de valeur qu’eux ?
Matthieu 6.26
« Le brouillard a tout mis Dans son sac de coton ;
Le brouillard a tout pris Autour de ma maison.
Plus de fleurs au jardin, Plus d’arbres dans l’allée,
La serre du voisin Semble s’être envolée.
Et je ne sais vraiment Où peut s’être posé
Le moineau que j’entends Si tristement crier. »
J’ai fait apprendre à des générations d’élèves cette poésie de Maurice Carême.
C’est joliment formulé, mais ce n’est pas vrai. Le brouillard n’a pas enlevé la maison, le jardin, les fleurs. L’absence du paysage n’est qu’illusion. Lorsque le soleil aura dissipé le brouillard, tout reprendra sa place.
Avons-nous parfois l’impression que Dieu est absent, qu’il ne s’intéresse pas à nous ? Michel Quoist a écrit : « L’absence de Dieu, c’est le brouillard de mon cœur. » En réalité, Dieu s’intéresse chaque jour, à chaque moment à chacune des 7 milliards de personnes – dont vous et moi – qui peuplent notre planète.
Souvent nous ne sommes pas conscients de cette sollicitude. Comme le soleil dissipe le brouillard et nous permet d’y voir clair, ainsi la vie de Jésus nous éclaire sur les intentions de Dieu à notre égard. Il nous dit et redit sans cesse que Dieu est ce père aimant qui veut nous sauver tous.
Lorsque les circonstances de notre vie, lorsque notre cœur nous font douter de la présence de Dieu, lisons les Évangiles. Le brouillard se dissipera.
Elfriede Eugène
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 25 à 34.