Je dis à l’Éternel : mon refuge et ma forteresse.
Psaume 91.2
En 1812, Napoléon 1er, à la tête de 600 000 combattants, pensait pouvoir battre les Russes.
Alexandre 1er, l’empereur de Russie, fut très affecté à l’ouïe des nouvelles : rien que des défaites et des pertes. Le seul qui, malgré tout cela, resta confiant et calme, fut le prince Galitzine, dont la foi était solide.
Un jour, le souverain lui exprima son admiration pour sa sérénité. Sans répondre, il sortit sa Bible et la tendit au monarque. En la prenant, elle échappa à Alexandre et tomba ouverte, par terre. L’empereur, y lut avec étonnement à haute voix, ces paroles du début du psaume 91 : Celui qui demeure à l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Le prince, saisissant cette opportunité, poursuivit :
– Combien j’aimerais que Votre Majesté y trouve sa forteresse et s’y réfugie !
– Me laisserez-vous ce merveilleux livre ?
– Mais bien volontiers, Majesté.
Par un concours de circonstances qui ne pouvait être que providentiel, les mêmes promesses du psaume 91 furent répétées au monarque par son aumônier et par un autre prêtre russe. À tel point que l’empereur se demanda s’ils n’étaient pas de connivence. Absolument pas ! C’est Dieu qui avait guidé chacun dans son intervention. La suite du psaume ne mentionne-t-elle pas que « tu ne seras pas atteint… car toi tu es mon refuge… »
La neige se mit à tomber en abondance et paralysa la Grande Armée napoléonienne. La promesse biblique s’était réalisée.
Charles Rick
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Lecture proposée : Psaume 91.