La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel, mais les insensés dédaignent la sagesse et l’éducation.
Proverbes 1.7
Attentats sanglants, profanation de cimetières, dégradations d’édifices religieux… Ces actes violents qui se multiplient provoquent notre colère.
Oui, « indignez-vous ! », comme l’écrivait Stéphane Hessel ! La faculté de se mettre en colère contre le mal montre que notre conscience fonctionne ! Encore faut-il que notre indignation ne soit pas sélective, et que nous dépassions l’émoi collectif fugace pour nous interroger sur nos responsabilités.
Ne sommes-nous pas en contradiction avec nous-mêmes si nous condamnons ces expressions de bêtise ou de haine, tout en réclamant à hauts cris que rien ne vienne limiter la liberté… d’expression ? Même quand celle-ci conduit à traîner dans la boue ce que nous avons de plus sacré – ou ce qui est sacré aux yeux des autres ? C’est le respect le plus élémentaire du vivre ensemble qui est en cause ici. Comment retrouver ce respect ?
– Il nous faut d’abord retrouver le sens de la grandeur de Dieu, et… de notre petitesse !
– Ensuite, nous devons réaliser que nous offensons notre Créateur en vivant loin de lui. Nous verrons alors notre grand besoin du pardon divin, que nous recevrons avec reconnaissance.
– Enfin, nous donnerons à Jésus-Christ la place de Seigneur qui lui revient dans notre vie et lui demanderons de changer notre cœur !
Claude Schneider
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 1, versets 18 à 25.