En ce qui concerne le retour de notre Seigneur Jésus-Christ […] que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie arrive d’abord…
2 Thessaloniciens 2.1,3
Aujourd’hui, il y a un double danger : une curiosité insatiable pour connaître l’avenir et une apathie étrange face au futur. Les uns veulent tout savoir et sautent sur toute “révélation”, les autres ne veulent rien savoir jusqu’à ignorer ce qui est pourtant révélé.
L’apôtre est très sobre dans ce qu’il écrit ici. Avant le retour de Jésus, deux choses doivent arriver : un grand rejet de Dieu et une grande rébellion contre lui.
L’apostasie se dessine devant nos yeux. En l’espace d’une génération, la foi chrétienne a été balayée de notre monde occidental. Mais ce n’est pas encore assez. Il fallait encore détruire toute racine de la foi et construire un monde sans Dieu et sans valeurs judéo-chrétiennes, un monde où l’homme est remodelé à l’image du néant.
Cela prépare la prise du pouvoir du grand rebelle qui doit venir, l’homme sans loi, la bête, l’homme sans Dieu qui se fait dieu. Quelque chose le retient encore. Quoi ? Paul est tellement sobre que nous l’ignorons. Mais il paraîtra avec un pouvoir dont des dictateurs ont déjà montré les contours. Tous le suivront. Le refus de la vérité et la foi au mensonge auront un prix affreux.
Sommes-nous impuissants devant tout cela ? Loin de là. Nous ne sommes pas pris de court, car nous le savons. À nous de placer notre confiance en Jésus-Christ avant qu’il revienne.
Egbert Egberts
__________________
Lecture proposée : 2ème lettre aux Thessaloniciens, chapitre 2.