Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné.
Psaume 32.1
Lorsque j’étais enfant et que j’allais me coucher après avoir été réprimandé par ma mère, je ne pouvais pas m’endormir avant d’avoir été certain de son pardon. « Maman, tu me pardonnes ? » Son oui et le baiser qu’elle posait sur mon front étaient en quelque sorte sa réponse et mon somnifère. La joie du pardon, et la joie de se savoir pardonné, quel bonheur !
Comme moi, tous les lecteurs de ces quelques lignes pourraient dire que, pour demander pardon, il faut en premier lieu reconnaître que l’on a commis une faute. Vous souvenez-vous de quelques disputes dans la cour de récréation de l’école ? Lorsque l’instituteur venait séparer les “belligérants”, les interrogeant pour connaître celui qui avait commencé, c’était un concert de « Monsieur, c’est pas moi ! » Et pour les adultes, dans bien des situations, il est toujours aussi difficile de connaître le véritable coupable.
S’il est difficile de reconnaître ses fautes dans des situations purement humaines, cela l’est encore plus lorsqu’il s’agit d’avouer son péché devant Dieu.
Mais pourquoi se priver de son pardon et des grâces promises à celles et ceux qui fléchissent le genou devant lui ? Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée… Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; j’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché.1
Jack Mouyon
1 Psaume 32.3-5
__________________
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 1, versets 16 à 18.