Le garder ou nonĀ ?

Mon corps n’était pas cachĆ© devant toi lorsque j’ai Ć©tĆ© fait dans le secret… Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient.
Psaume 139.15-16

beethoven-1296374_640Lorsqu’un bĆ©bĆ© s’annonce dans des conditions particuliĆØrement difficiles, que faireĀ ? Le garder… pour qu’il ait une vie faite de souffranceĀ ?
Un professeur de mĆ©decine a soumis un jour Ć  ses Ć©lĆØves l’étude de cas suivanteĀ :
« Un homme est brutal et alcoolique, et il a la syphilis. Sa femme est dĆ©pressive et tuberculeuse. Leur premier enfant est mort en bas Ć¢ge. Ils sont pauvres. La mĆØre est enceinte d’un nouvel enfant. Que recommanderiez-vousĀ ?Ā Ā»
La majorité des étudiants recommandèrent un avortement.
« Eh bien, dit le professeur, vous venez de tuer… Ludwig van BeethovenĀ !Ā Ā»
Notre jugement sur la valeur de la vie est trĆØs relatif. Nous pensons savoir quelles conditions permettent d’être Ć©panoui et heureux. Avouons qu’il Ć©tait difficile de croire que l’enfant puisse devenir un gĆ©nie dont un des morceaux – l’Hymne Ć  la joie – deviendrait l’hymne europĆ©enĀ !
La lecture proposée est un psaume qui célèbre précisément la joie, celle de savoir que Dieu connaît toute notre vie, depuis notre conception1. Sa grandeur nous dépasse2. Il a des projets bienveillants pour nous.
Quel sujet de joieĀ ! Les situations de la vie peuvent toutes sembler contre moi. Mais chaque jour, Ć  mon rĆ©veil, ce grand Dieu qui a crƩƩ l’Univers est avec moi3.

Jean-Louis ThƩron

1 Psaume 139.14Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā  2 Psaume 139.17Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā  3 Psaume 139.18

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Lecture proposée : Psaume 139.

 

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