Un animal apprivoisé

J’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.
Romains 7.18

Le philosophe allemand Arthur Schopenhauer déclare, dans un de ses livres : « L’être humain est, au fond, un animal sauvage et effroyable. Nous le connaissons seulement dompté et apprivoisé par ce que nous appelons la civilisation. »
Est-ce une affirmation excessive ? En apparence oui… Mais observons les êtres humains dans les situations extrêmes de danger ou de domination. Le vernis de civilisation disparaît bien vite. Pour sauver sa peau, l’homme est capable de toutes les bassesses, de toutes les trahisons.
Et dans la vie ordinaire, qui n’a pas eu des pensées de violence qui l’ont effrayé ?
Ce constat sur la nature humaine est partagé par de nombreux penseurs et philosophes lucides, à toutes les époques.
Je croyais sincèrement que l’éducation moderne pouvait changer le cœur de l’homme. J’y ai beaucoup réfléchi, j’ai beaucoup observé. Je me suis engagé pour trouver quel système fonctionnerait le mieux. J’ai voulu savoir les résultats ultimes des expériences politiques et éducatives de tout bord. À chaque fois, j’ai réalisé que l’homme a besoin d’un changement intérieur pour que les choses changent à l’extérieur. Et jamais dans le sens inverse !
Se pourrait-il que l’auteur de la lecture proposée ait raison lorsqu’il affirme que nous pouvons mener une vie nouvelle1 en étant changés de l’intérieur ?

Jean-Louis Théron

1 Romains 6.4

__________________
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 7, versets 15 à 25.

 

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin