La conscience

Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs.
Hébreux 4.7

Une auto s’engage en marche arrière sur l’aire de repos où je venais de me garer. Elle recule ainsi… vers ma voiture et finalement l’emboutit. Un gentleman anglais sort de ce véhicule de location et me demande poliment : « Vous n’avez donc pas entendu le beep beep de my car ? »
Ah bon, j’étais censé percevoir le signal qui l’avertissait, lui, d’un obstacle, et j’aurais dû redémarrer en trombe pour l’éviter ?…
Le Créateur a doté chacun de nous d’un avertisseur qui nous prévient quand nous sommes sur le point de faire le mal : notre conscience. Comment réagissons-nous à ses avertissements ?
On fait souvent la sourde oreille. Dans le texte proposé ci-dessous, Jésus a réprimandé des hommes imbus de leur propre justice. Comme mon gentleman, ils voyaient le mal uniquement chez les autres. Quand Jésus a mis le doigt sur leur péché, leur conscience les a bel et bien accusés, mais eux, ils n’en ont tenu aucun compte et se sont défilés.
En malmenant ainsi notre conscience, celle-ci devient de moins en moins sensible. Au début, elle frémissait pour le vol d’un œuf, elle finira par rester impassible devant celui d’un bœuf !
Si aujourd’hui Dieu parle à notre conscience, il y a un meilleur chemin : ne fermons pas notre cœur, mais venons au Sauveur prêt à pardonner nos fautes et à nous changer. Plus besoin de se défiler !

Claude Schneider

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieur, chapitre 7, versets 1 à 5.

 

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