Notre vieil homme a été crucifié avec Jésus-Christ afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Romains 6.6
Le mot « liberté » évoque la possibilité de faire ce que l’on veut. Notre époque vit sur l’idée que, si toutes les contraintes étaient levées, nous serions dans une pleine liberté, et que ce serait formidable.
Pouvons-nous en être si sûrs ? À ce sujet, une phrase de l’écrivain danois Paul La Cour m’a fait réfléchir : « Il n’y a pas de liberté. Il y a la délivrance ».
Ce que dit Paul La Cour, c’est qu’on n’est libre que lorsqu’on a été délivré. Faut-il être délivré des contraintes extérieures ? Je ne le crois pas. Si aucune contrainte ne s’appliquait à nos relations avec les autres, que deviendraient-elles ? Seraient-elles bienveillantes… ou le plus souvent égoïstes et violentes ?
Qu’y a-t-il donc au fond de notre cœur ? Il y a notre nature propre. C’est d’elle dont nous avons besoin d’être délivrés. La Bible parle de l’esclavage du péché1. Le mot « esclavage » nous paraît peut-être un peu fort, et le mot « péché » n’est pas très à la mode. Mais, au-delà des mots, réfléchissons-y : n’aurions-nous pas besoin d’être délivrés de toutes nos mauvaises tendances et de notre esprit de rébellion, afin d’expérimenter vraiment la liberté ?
Notre texte dit que Jésus-Christ est mort et ressuscité précisément pour cela !
Jean-Louis Théron
1 Voir la lecture proposée ci-dessous
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 6, versets 3 à 23.