Quiconque croit en Jésus reçoit par son nom le pardon des péchés.
Actes 10.43
Dans le journal ce matin, mon regard a été attiré par la photo en gros plan d’un visage d’homme. Ses traits sont cachés par deux rangs de ficelles rouges qui descendent de son front et de son menton. Je suis horrifiée en découvrant… qu’elles sont cousues à même la peau ! Le commentaire dit : « Pendant le festival annuel végétarien à Phuket en Thaïlande, les dévots religieux se percent le front et les joues avec des objets pointus et défilent dans les rues. Objectif : porter sur eux les péchés de la communauté ».
Cette coutume cruelle révèle le besoin universel de pardon qu’éprouve le cœur humain. Nous pressentons qu’il faudra rendre compte à quelqu’un de nos péchés. Les solutions les plus diverses sont proposées pour y répondre : sacrifier des animaux, s’efforcer d’expier soi-même ses péchés par des actions religieuses, essayer d’être meilleurs, faire de bonnes œuvres, etc.
Pourtant, d’après la Bible, aucun de ces efforts n’effacera jamais une seule de nos fautes.
À Phuket, l’homme de la photo pense pouvoir expier les péchés de sa communauté en s’accrochant des ficelles couleur sang. Mais il y a erreur sur la personne… Car le Seigneur Jésus, innocent de tout péché, a déjà payé la dette de nos fautes. Son sang a coulé lorsqu’il est mort sur la croix. Son sacrifice est suffisant pour tous ceux qui se repentent et lui avouent leurs transgressions.
Françoise Lanthier
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Lecture proposée : Lettre à Tite, chapitre 3, versets 3 à 8.