Recherchez la beauté impérissable d’un esprit doux et paisible, à laquelle Dieu attache un grand prix.
1 Pierre 3.4
Quelques buveurs étaient attablés au bistrot et se plaignaient de leurs femmes. Tous, sauf un !
– Pourquoi tu ne dis rien ?
– Je n’ai aucune raison de me plaindre de ma femme. Elle ne me dit jamais une parole mauvaise.
– Impossible !
– Mais si. Je suis sûr que si maintenant, au milieu de la nuit, je lui demandais de se lever et me faire à manger, elle le ferait sans une objection.
– Parions !
Le pari fut tenu et toute la compagnie se mit en route. Il était bien plus de minuit, et la femme était déjà au lit. Le mari l’appela :
– Femme, lève-toi. J’ai amené des amis. Fais-nous un bon café.
Pas une objection. Au bout d’un moment, sa femme apparut avec des tasses, du café et un aimable sourire.
L’un des hommes lui demanda :
– Comment pouvez-vous être si aimable envers lui et nous ?
– Mon mari fait tout ce qu’il peut pour se ruiner. Mais il n’a qu’une vie, et il n’y a pas de vie éternelle pour un buveur. Alors je voudrais lui rendre cette seule vie aussi agréable que possible.
Les hôtes dégrisés partirent. Le mari demanda à sa femme :
– Dis-moi : le salut de mon âme te tient-il tant à cœur ?
Il vit des larmes dans ses yeux. C’était la première fois qu’il lui parlait avec tant de douceur. Bientôt les deux époux se retrouvèrent ensemble à genoux et Dieu accorda à cet homme un cœur nouveau.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 3, versets 1 à 5.