Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité.
Jacques 5.16
Un jeune garçon était devenu chrétien. Son père, un ivrogne, était opposé à la foi. Un jour, il trouva son fils agenouillé en train de prier : – Que fais-tu là ? – Je demande à Dieu de faire de moi un bon garçon. – Je ne veux pas que l’on prie dans ma maison. Si je t’y reprends, tu devras nous quitter.
Le garçon savait que son père parlait sérieusement, mais cela ne l’empêcha pas de continuer à prier. Et donc, une nuit, le père le surprit de nouveau en train de prier. Il se mit en colère et le chassa dans un flot d’injures.
Les fils d’ivrognes n’ont pas beaucoup d’affaires. Le garçon noua ce qu’il avait dans une serviette, puis alla dire au revoir à sa mère. – Où vas-tu ? – Je ne sais pas. Papa dit que je ne peux pas rester ici parce que je prie.
La mère savait qu’il ne servirait à rien de discuter. Elle embrassa son enfant ne sachant pas quand elle le reverrait. Le garçon fit ses adieux à son petit frère et à sa petite sœur. En prenant congé de son père, il lui dit qu’il prierait pour lui aussi longtemps qu’il vivrait.
L’enfant n’était pas encore bien loin lorsque le Saint-Esprit toucha le cœur du père. Il courut après lui et lui dit : – Mon cher fils, si la religion a fait cela pour toi, t’amenant à quitter père, mère et foyer, je la veux aussi.
Le jeune garçon eut la joie et le privilège de s’agenouiller à côté de son père et de l’amener à croire en Jésus-Christ.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 10, versets 31 à 40.