De même l’Esprit aussi nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Romains 8.26
Au début de ma vie chrétienne, je ressentais un besoin que je ne parvenais pas à exprimer par des mots. Mon sentiment de malaise, présent pendant une période précise, a subitement disparu. Lorsque je me remémore ce temps, je fais deux constatations :
– dans mes lectures bibliques, j’étais attiré comme par un aimant vers les récits de la résurrection de Jésus dans les Évangiles, et dans 1 Cor ch. 15 ;
– à la fin d’un culte dans l’église de Saint-Aubin-de-Blaye en Gironde, l’assemblée avait entonné spontanément le chant : « À toi la gloire, ô Ressuscité », sur une mélodie de Haendel, et cela m’avait touché.
J’ai réalisé plus tard que l’Esprit-Saint était intervenu pour moi auprès de Dieu. J’avais besoin d’être pleinement convaincu que Jésus est vivant. Cette conviction s’est ancrée dans ma propre vie, la vie de Jésus est entrée en moi. Dieu connaissait mon besoin profond ; il a exaucé cette prière que j’étais incapable par moi-même de formuler. Il a retiré mes pieds des sables mouvants et les a posés sur le roc de sa Parole.
Maintenant je peux bâtir ma vie, en parfaite sécurité sur ce fondement inébranlable, en attendant le retour de Jésus. Alors il reviendra prendre avec lui ceux qui auront cru à sa bonne nouvelle du salut par le sang de la croix, ce message d’amour et de paix de Dieu le Père pour ses enfants.
Francis Praline
—————————————————
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 7 à 13.