Heureux l’homme qui ne marche pas selon les conseils des méchants, qui ne va pas se tenir sur le chemin des pécheurs, qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs. Toute sa joie il la met dans la loi de l’Éternel qu’il médite jour et nuit. Psaume 1.1-2
Il est bon de savoir que le psautier s’ouvre par une béatitude, c’est-à-dire par une promesse de bonheur.
Ce livre est le recueil liturgique du culte israélite et il imprègne aussi celui des chrétiens. Il rappelle ainsi que le vrai culte, le culte véritable qui honore Dieu et qui est agréé par lui, ne peut être dissocié du comportement dans la vie quotidienne.
Pour obtenir ce bonheur, des conditions sont à remplir. Parmi elles, nous trouvons celle de ne pas se tenir sur le chemin des pécheurs ni de s’asseoir en compagnie des moqueurs. Il ne faut pas emprunter les voies de ceux qui transgressent la Parole de Dieu et ne pas s’installer et partager la vie de ceux qui se moquent de Dieu et de sa Parole.
“Marcher”, “se tenir” et “s’asseoir” : ces trois verbes évoquent l’ensemble des activités humaines. Leurs compléments touchent les domaines de la pensée (les conseils), du comportement (le chemin) et de la vie sociale (le groupe).
Le rejet de Dieu est progressif : on commence par adopter une manière de penser, puis on agit en fonction d’elle et on finit par s’installer et faire partie.
Veillons donc à ne pas emprunter cette voie : notre bonheur et celui des nôtres en dépend.
François-Jean Martin
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Lecture proposée : Livre du prophète Michée, chapitre 6, verset 8.