« Ta Parole est la vérité. » (Jésus priant son Père) Jean 17.17
Ingrid Betancourt, otage des rebelles colombiens, écrivait, fin 2007 : « J’ai ma tablette où je mets mes affaires, c’est-à-dire mon sac à dos avec mes vêtements et la Bible qui est mon seul luxe. » La Bible, un luxe au sens seulement où l’on peut continuer d’exister sans, alors qu’on ne peut se passer de vêtements. Mais elle savait que la Bible n’en est pas moins un luxe indispensable si l’on veut, comme elle l’écrit plus loin, « modeler spirituellement un plus grand caractère de service d’autrui, où l’ego se réduit à sa plus minime expression et où on grandit en humilité et force morale. L’un va avec l’autre. C’est cela vivre, grandir pour servir. »
La Bible est la nourriture de l’âme. Sans elle, on ne peut que se dessécher, perdre toute appétence, tout vrai goût de vivre et stopper toute vraie croissance morale et spirituelle. C’est ce qu’écrivait l’apôtre Paul à Timothée, son collaborateur : Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu.1 Cette parole vivante et permanente de Dieu est la semence incorruptible, qui fait naître de nouveau, le lait spirituel et pur qui fait croître à salut et la nourriture solide qui ouvre à ce qui est parfait.2
Un “luxe”, la Bible ? Oui, un luxe incomparable et nécessaire : le seul dont on ne puisse se désencombrer sans dommage.
Richard Doulière
1 1 Timothée 3.16 2 1 Pierre 1.23 ; 2.2 ; Hébreux 5.12-6.1
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Lecture proposée : Psaume 25, versets 4 & 5.