Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent… et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste. Luc 21.34
Rencontre fortuite ? Un pasteur croise en ville un adolescent, ouvrier maçon qui jadis, avait fréquenté les cours d’instruction religieuse.
– Alors, comment vas-tu ? On ne te voit plus à l’église, ni à d’autres rencontres. Tu devrais revenir.
– C’est ce que disent tous les pasteurs. Moi, je vais bien sans tout cela. Je veux jouir de la vie tant que je suis jeune. Plus tard peut-être…
Ils se séparent. Une heure plus tard le pasteur croise un groupe de personnes. Elles portent un brancard sur lequel est couché ce même jeune homme. Il vient de tomber d’un échafaudage : le voilà mort ! En effet, l’homme ne sait pas ce qui l’attend, il est pareil aux poissons qui sont pris dans des filets perfides.1
Plusieurs, s’ils connaissaient le jour de leur fin, repousseraient peut-être leur décision de s’y préparer à l’ultime moment. Mais attendre cet instant prive d’une vie de plénitude, de paix intérieure, de pardon libérateur. Souvent l’homme pense que de se décider pour Christ le priverait d’aspects plaisants de la vie. Or intégrer Christ dans son existence lui ouvre des horizons de plénitude.
Ce « demain peut-être » n’est-il pas plutôt un refus de décision ? « La route de DEMAIN mène à la ville du JAMAIS », dit un proverbe espagnol.
Pour vous, sera-ce : « demain peut-être » ou bien « maintenant » ?
Charles Rick
1 Ecclésiaste 9.11
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Lecture proposée : Livre du Deutéronome, chapitre 30, versets 19 à 20.