Tous les jours d’Adam furent de neuf cent trente ans, puis il mourut : Genèse 5.5
Au Brésil, le maire de Biritiba Mirim, près de São Paulo, a décrété une “interdiction de mourir” jusqu’à nouvel ordre, faute de place dans le cimetière. ” Les contrevenants seront sanctionnés pour leurs actes. La mesure restera en vigueur jusqu’à la construction du nouveau cimetière ” et ” les citoyens devront veiller à leur santé afin de ne pas mourir “.
Il s’est agi, en réalité, d’une protestation pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la saturation du cimetière et sur la nécessité d’en construire un autre.
Nous ne le savons que trop, malheureusement, nul ne peut dire qu’il échappera à la mort. On peut le constater dès le début de la Bible, même si la vie d’Adam et celles de ses descendants ont eu une durée extraordinaire. À une exception près, il est dit de tous ceux dont le nom est cité, comme un refrain lancinant : ” puis il mourut. ” Ailleurs, la Bible dit encore que tout être humain est destiné à mourir une seule fois, puis à être jugé par Dieu1.
Mais pour celui qui a placé sa foi en Dieu tel qu’il se révèle à nous dans la Bible, la mort n’est plus à redouter. Elle est le passage de cette vie présente au séjour éternel auprès de Jésus-Christ. La condition pour y être admis, c’est la repentance, la conversion de celui qui se reconnaît pécheur. C’est la préparation à la rencontre de son Dieu2. Quel qu’ait été son passé, le croyant sait que, par la foi en Jésus son Sauveur, la mort n’est pas la fin de tout, mais bien plutôt la porte d’accès à la gloire éternelle.
Lucien Clerc
1 Hébreux 9.27 2 Amos 4.12
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 11, versets 20 à 26