Ils murmurèrent dans leurs tentes… Phinéas se leva pour régler l’affaire, et la plaie s’arrêta.
Psaume 106.25,30
J’ai eu le privilège d’être l’accompagnateur d’un groupe qui visitait Israël. Une nuit nous avons dormi parmi les Bédouins, dans le désert du Negev. Au petit-déjeuner, un des participants a souhaité parler à tout le groupe.
Il nous a fait mettre en cercle. « Certes, dit-il, tout ce qui avait été prévu au programme d’hier n’a pas pu se réaliser… » Puis il a suggéré à chacun de ne pas garder de rancœur à l’encontre de notre guide, mais plutôt d’être reconnaissant pour tout son investissement. Puis il a prié pour elle en la bénissant.
C’est alors que j’ai mieux compris ce qui s’était passé. Le jour précédent, nous avions projeté un temps de partage avec un Bédouin, suivi d’un repas, puis d’un moment autour d’un feu de camp nous permettant d’admirer le ciel étoilé. Mais notre arrivée tardive dans ce campement n’avait pas permis la réalisation de ce programme.
Et certains en étaient un peu amers. Comme le peuple hébreu après sa sortie d’Égypte, dans ce même environnement, des siècles auparavant !
L’initiative d’un homme, de la trempe d’un Phinéas, avait stoppé net ces murmures qui auraient pu miner la dynamique joyeuse de notre séjour.
« Dans ce jour, Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix ! »
Guy Gentizon
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 12 à 16.