La maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Matthieu 7.25
Dans son livre, « Adieu, Palmyre », l’écrivain et grand voyageur Dominique Fernandez se désole de la destruction des vestiges de la cité antique de Palmyre.
Qu’elle soit de Palmyre ou de Carcassonne, l’architecture ancienne donne à une ville un cachet unique. Mais dans l’absolu, aucune construction n’a jamais résisté à l’usure du temps ou à l’assaut des hommes.
De construction, il est aussi souvent question dans la Bible : les remparts de Jérusalem sur lesquels Dieu veille, les murs de Jéricho qui se sont effondrés au bruit des trompettes…
Jésus, quant à lui, nous parle de la vie, de notre relation à Dieu comme d’une construction, plus précisément d’une maison : Tout homme qui écoute ce que je dis et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc.1
Jésus ne parle pas de murs, mais de fondations, car c’est d’eux que vient la solidité de l’édifice. La maison solide de l’Évangile n’est pas celle qui a les murs les plus épais. La seule chose qui compte, c’est le fondement : la maison de notre vie est-elle construite sur le sable de nos envies, de nos distractions, de nos ambitions ? Fondée sur le roc elle peut bien être ouverte à tous les vents et à tous les assauts de la vie : elle tiendra bon, car elle a la solidité des promesses éternelles de Dieu.
Votre maison a-t-elle cette solidité-là ?
José Frédérick
1 Matthieu 7.24
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 21 à 28.