L’Éternel guérit ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures.
Psaume 147.3
Ambroise Paré (1510-1590), le chirurgien des rois, est considéré comme le père de la chirurgie moderne. Un jour, le roi Charles IX lui dit :
– J’espère bien que tu vas mieux soigner les rois que les pauvres ?
– Non Sire, c’est impossible, rétorqua Ambroise.
– Et pourquoi ?
– Parce que je soigne les pauvres comme des rois.
Soyons reconnaissants pour la compétence et les soins des médecins et pour le dévouement du personnel soignant. Mais, quelle que soit la valeur des soins appropriés, c’est toujours Dieu qui accorde la guérison quand elle survient. Ambroise Paré le reconnaissait humblement en ces termes : « Je le pansai, Dieu le guérit. »
En effet, n’est-ce pas étonnant qu’un cachet prescrit par le médecin redonne la santé ? Qu’une plaie béante puisse se ressouder et ne laisser qu’une fine cicatrice, n’est-ce pas extraordinaire quand on y réfléchit ? Qui d’autre pourrait le produire, sinon le Créateur qui nous a donné la vie ? Faisons-lui donc pleinement confiance dans les temps de maladie.
Mais surtout, Dieu guérit aussi les blessures d’un cœur brisé par la gravité des fautes commises ou par les épreuves de la vie : deuils, séparations, solitude, inquiétudes pour l’un des proches…
Remercions-le pour les guérisons, pour la santé tant de fois rétablie. Puis, dans la prière, présentons-lui nos souffrances physiques ou morales. Lui seul peut nous guérir vraiment.
Albert Lentz
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Lecture proposée : Psaume 147, versets 1 à 11.