Tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tout le monde… Galates 6.10
L’occasion, elle est aux mains des vivants. Elle s’éteint avec la mort. Bruno Frappa, bien connu des auditeurs de RCF, disait, à propos de Saddam Hussein : « Tout homme, une fois mort, a droit à nos prières. » Je ne sais s’il y a droit, mais je doute que cela serve à quelque chose. Notre sort éternel se règle au cours de notre vie. Ensuite, il est trop tard. Par contre, Paul, l’apôtre de Jésus-Christ, nous invite à prier pour ceux qui sont au pouvoir… Du vivant de Saddam, nos prières eussent peut-être changé le cours des choses pour l’Irak !
Mais le sujet déborde largement le domaine de la prière. Combien souvent, lorsqu’ils sont morts, n’avons-nous pas à regretter de n’avoir pas mieux entouré nos bien-aimés ; de ne pas leur avoir dit plus souvent que nous les aimions ; de n’avoir pas traduit cet amour par des attentions répétées, une meilleure écoute, une plus réelle disponibilité ? Faire du bien, c’est peut-être d’abord cela. Faut-il proposer mille exemples ? Il suffit de se souvenir de la règle d’or : faire aux autres ce que l’on aimerait qu’ils fassent pour nous1. Aurons-nous quelque peine à savoir ce dont nous aimerions être les bénéficiaires ?
Or, notre texte nous demande de faire du bien, non à nos seuls bien-aimés, mais à tous… pendant qu’ils vivent ! Courage, il y a du pain sur la planche. Mais ne l’oublions pas : le bien que l’on fait est un boomerang !
Richard Doulière
1 Matthieu 7.12
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Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 6, versets 6 à 10.