Par sa mort Jésus a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l’esclavage.
Hébreux 2.14-15
La Toussaint est douloureuse pour ceux qui ont récemment perdu un être cher. Elle leur rappelle la mort qui les a endeuillés. Pour beaucoup, c’est l’occasion d’aller déposer des fleurs et de penser pendant quelques heures ou quelques minutes à « nos chers disparus ». D’autres cherchent à tout prix à éviter d’être exposés à la mort. Aussi essayent-ils de s’occuper sans cesse pour éviter d’y penser.
À ce sujet, l’auteur russe Léon Tolstoï écrivait : « C’est pour fuir l’idée de la mort qu’on chasse, qu’on travaille, qu’on cherche à se distraire1 ».
La mort semble être un mal absolu. Elle nous atteindra tous. Quelle pourrait en être l’antidote ?
La réponse est dans le verset du jour, Jésus-Christ est venu pour nous libérer de la peur de la mort.
Pour cela, il a dû passer lui-même par la mort, afin de démontrer par sa résurrection qu’il pouvait la vaincre. Ce n’était pas une attraction morbide, car il aurait humainement voulu y échapper : Pendant sa vie terrestre, Christ a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort 2.
C’est pour nous qu’il a accepté cette épreuve. Son but était que nous puissions être délivrés de la mort et accéder à la vie, la vie éternelle !
Jean-Louis Théron
1 Anna Karénine 2 Hébreux 5.7
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux,chap. 4, v.14 à chap. 5, v. 10.