La sagesse vaut mieux que les engins de guerre.
Ecclésiaste 9.16
Georges Clemenceau joua un rôle déterminant lors de la victoire des Alliés en 1918. Il fut surnommé le “Tigre” ou le “Père la Victoire”. Sacha Guitry obtint de lui un aveu surprenant.
– Comment avez-vous appris que l’Allemagne demandait l’armistice ? Verbalement ?
– Non, par une dépêche, au ministère.
– Qu’est-ce que vous avez dit ?
– Rien. J’ai pris ma tête dans mes mains, comme ça, et j’ai pleuré.
Ce trait n’est pas sans importance alors que vient d’être célébré le 100ème anniversaire de l’Armistice de 1918. Clemenceau pleura-t-il d’émotion ? Sans doute ! Il y avait de quoi pleurer à cause des millions de victimes de la guerre : ceux qui sont morts, les veuves et les orphelins, les dégâts de toutes sortes, toutes les dramatiques conséquences de ce conflit abominable…
La Bible dit que la sagesse vaut mieux que les armes et les engins de guerre. Elle annonce même un temps où l’on n’apprendra plus la guerre.1
Nous aimerions voir aujourd’hui, sur cette terre, toutes les armes déposées, tout conflit armé et meurtrier terminé. Hélas tant que ce monde n’aura pas laissé Jésus-Christ, le Prince de la Paix, établir son règne sur les cœurs et sur les nations, il continuera à subir les affres de guerres toujours plus cruelles et épouvantables.
Il y a de quoi pleurer. De quoi aussi comprendre enfin, chacun pour sa part, qu’il est temps de laisser régner Jésus dans tous les domaines de sa vie !
Lucien Clerc
1 Ésaïe 2.4
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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 9, versets 12 à 18.
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