Mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples.
Luc 2.30-31
Un soir de janvier 2016, le jeune Kevin-Djéné (5 ans) vit son père tomber au sol suite à un malaise. En tongs et pyjama, mais après avoir mis son manteau, il quitta sa maison et parcourut sur son vélo plus de 3 km en pleine nuit et sous la pluie. Il tentait de rejoindre sa mère qui travaillait à 12 km de là, mais fut recueilli entre-temps. Comme il ne parvenait à donner ni son nom de famille ni son adresse, les secours contactèrent le maire de la commune qui put les envoyer au domicile de l’enfant. Le père fut transporté à l’hôpital, et rentra ensuite chez lui après avoir été soigné.
Ce type de témoignage est émouvant, mais il prend une signification particulière en ces temps de préparation de Noël. En effet, Noël, c’est le salut qui vient par un enfant.
Jésus n’a pas seulement été un bébé dans une crèche. Il fut aussi un préado qui s’intéressait à son Père du ciel et posait des questions aux plus grands savants de son pays1. Il fut ensuite un homme adulte qui enseigna un message révolutionnaire, mais rencontra l’opposition de son peuple. Puis, il fut celui qui mourut suite au pire supplice de son temps, infligé aux criminels par la puissance qui occupait son pays. Il fut enfin celui qui traversa la mort, mais retrouva la vie.
Au-delà de la fête de famille, Noël nous parle d’un enfant extraordinaire, qui est venu pour nous apporter le salut éternel.
Jean-Louis Théron
1 Luc 2.46
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 41 à 52.