Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes…
Luc 15.7
« Un sticker, une BD, une jolie robe… » Au téléphone, Lucie détaille à ses grands-parents les cadeaux reçus pour son anniversaire. S’y ajouteront son plat préféré, un gâteau avec sept bougies, une belle sortie… Ses parents feront tout pour la joie de leur fillette chérie.
Deux pensées se présentent à mon esprit, et notre petite-fille pourra les comprendre de mieux en mieux au fil des années :
Lucie ne se souvient pas de sa naissance. Cet anniversaire est en fait avant tout celui de… ses parents ! Quelle joie a été la leur quand, après de longs mois d’attente, elle est née enfin ! Pour la troisième fois, ils tenaient dans leur bras, non une poupée articulée, mais une merveilleuse petite fille pleine de vie. C’est elle qui fait leur joie aujourd’hui !
Cette joie n’est pourtant que le pâle reflet de celle que ressent le Père céleste, chaque fois que quelqu’un reconnaît qu’il vit loin de Dieu, accepte son pardon par Jésus-Christ, et décide de s’attacher à lui pour toujours. Dieu fait alors de lui son enfant chéri.1 Et il se réjouit très fort de ce que Jésus appelle la « nouvelle naissance» de cette personne.2
Le Seigneur a-t-il pu se réjouir de vous accueillir comme son enfant ? Et apprenez-vous, petit à petit, à faire du Seigneur lui-même votre joie ? Pas seulement de ses bienfaits !
Claude Schneider
1 1 Jean 3.1 2 Jean 3.3 et 6
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 16, versets 19 à 22.