Je suis la porte des brebis.
Jean 10.7
Quand, enfant, j’assistais au culte je m’imaginais, à l’écoute de ce texte, Jésus comme toutes les portes que je connaissais : placées sur des gonds pour s’ouvrir et se fermer. Que de choses peuvent se passer dans la tête des enfants qui ne sont jamais à court d’imagination. Ils interprètent à leur façon et avec ce qu’ils connaissent les images de la Bible. Ne faisons-nous pas un peu comme eux et parfois avec moins de candeur ?
Cette image nous renvoie aux pratiques du temps de Jésus où les brebis dormaient dans des enclos faits de murs de pierres avec une seule ouverture qui était la porte. Le soir venu, le berger se couchait en travers de cet espace afin de protéger le troupeau. Les brebis qui passaient par la porte entraient sous la protection du berger. Les voleurs évitaient la porte et escaladaient le mur d’enceinte. On peut encore admirer de telles dispositions dans les montagnes des Cévennes. Couché en travers de la porte, le berger était toujours prêt à défendre ses brebis contre les loups ou les voleurs qui ne viennent que pour dérober, égorger et détruire.1 Les brebis étaient en sécurité. C’est ce qu’exprime David Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, Ô Éternel ! Tu me donnes la sécurité en ma demeure.2
Jouissez-vous de cette quiétude ? Je vous le souhaite, car c’est le vœu de votre bon berger.
Jack Mouyon
¹ Jean 10.10 2 Psaume 4.9
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Lecture proposée : Psaume 4.