Il m’a revêtu des vêtements du salut.
Ésaïe 61.10
Dans son livre Le roi chez l’empereur, le journaliste Didier Piganeau relate l’incroyable canular organisé par la confrérie estudiantine poitevine « Le royaume de Basoche », dont il était le « roi ». Il régnait sur une quinzaine de joyeux lurons étudiants en droit, son royaume s’étendant à quelques cafés. En 1977, ils ont réussi à faire inviter Didier 1er, roi de Basoche, au sacre de l’empereur centrafricain Bokassa 1er. Le pseudo-roi s’envola pour Bangui et participa, tous frais payés et avec les honneurs, à la fastueuse cérémonie !
Dans la parabole des invités,¹ Jésus parle aussi d’un intrus à une fête. Un roi décide de célébrer les noces de son Fils. Au banquet, le roi remarque parmi les convives un homme qui n’a pas revêtu l’habit de noces requis. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée.² Il est alors jeté dehors sans ménagement.
Dieu, qui est ce roi, nous invite à partager la joie du ciel avec son Fils, Jésus. Mais penser paraître en sa présence avec nos vêtements sales (notre vie entachée de péchés), en comptant sur notre bonté ou nos bienfaits, est présomptueux. Si le roi de Basoche a pu berner Bokassa, personne ne trompera Dieu. Seuls ceux qui sont pardonnés et ont revêtu l’habit de perfection offert par Jésus seront admis dans le ciel.
Françoise Lanthier
¹ Matthieu 22.1-14 ² Matthieu 22.12
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 11 à 24.