C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.
1 Timothée 1.15
Un et un restent « un et un » si je ne prends ces données qu’à titre indicatif… Mais généralement, un esprit éveillé les ajoute pour en faire deux !
Si nous lisons les évangiles comme une information, sans nous ajouter aux hommes pécheurs, nous nous privons de la portée du message de Christ. Détachés, nous considérons les autorités juives et romaines comme les seules responsables de la crucifixion de Jésus. Nous identifions uniquement la foule excitée de Jérusalem, criant : Crucifie-le,¹ comme déterminante dans la décision de Pilate. Et nous pensons que, sur la croix, Jésus ne s’adressait qu’aux hommes de son époque, quand il disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font…¹
Mais, si notre esprit s’éveille à la lecture de la Bible, nous nous ajoutons aux hommes pécheurs ! Nous partageons la culpabilité de cette foule réclamant la mise à mort d’un innocent. Nous nous incluons dans le besoin d’être pardonnés et sauvés de nos péchés par Jésus crucifié. Face à l’évangile, nous ne nous considérons plus comme des spectateurs innocents. À l’écoute des paroles de Christ, celui qui s’ajoute au premier rang des pécheurs sera sauvé. C’est une parole certaine, aussi vraie que un et un font deux !
Dominique Moreau
¹ voir lecture proposée
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 13 à 34.