Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
Matthieu 20.9-10
Dans cette histoire, il semble que le patron soit pris de fantaisie à payer un denier à tous les ouvriers sans distinguer le temps de travail effectué. Les plus enjoués d’entre nous diraient qu’il n’avait peut-être pas la monnaie ! Bien que le montant fixé soit payé aux premiers travailleurs de la journée, ils virent dans le salaire de ceux de la onzième heure comme une injustice plutôt qu’une générosité patronale…
Non, cette parabole ne traite pas des grilles salariales mais de la grâce de Dieu dans son contrat avec les hommes : Il n’y a pas de degrés dans l’acte qui fait mériter le salaire. Ce qui compte ici, c’est de consentir à travailler à la vigne. Le maître représente Dieu. Les ouvriers et le travail viticole se rapportent aux hommes et à l’invitation du Christ.
Considérons Jésus comme le maître de maison qui nous embauche. Dans ce contrat de l’Évangile, il n’est pas trop tard pour entendre son appel et accourir. Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ¹. Pour tous ceux qui croient en lui, le montant fixé de sa grâce est le salut !
Dominique Moreau
¹ Hébreux 11.6
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 20, versets 1 à 16.