« Tu est donc cet homme. » 2 Samuel 12.7
David, le roi d’Israël, vient d’avoir une conduite criminelle. Au lieu d’être à la tête de ses troupes au combat, il se promène sur la terrasse de son palais et aperçoit une femme, Bath-Schéba, qu’il convoite. Puis il profite de sa position de régnant pour coucher avec elle. Ensuite il fait assassiner Urie, le mari gênant.
Dieu veut rendre David attentif sur la gravité de ses actes. Il envoie vers lui le prophète Nathan. Mission très délicate !… D’une manière très avisée le prophète n’attaque pas David de front. Il lui raconte une histoire de brebis volée.
David ne se doute de rien et ne se sent aucunement concerné. Il s’enflamme violemment de colère contre l’auteur du vol. Son jugement est sévère et sans appel : il réclame la mort pour celui qui a osé s’emparer de l’unique brebis d’un pauvre.
Nathan lui dit alors : « Tu es cet homme ». Ces mots ont dû être une terrible révélation pour lui, comme un coup de poignard. Nous sommes très souvent aveuglés sur nous-mêmes et inconscients de la gravité et des conséquences de nos actes, mais très réalistes et sans pitié pour ceux des autres. Y a-t-il une commune mesure entre la conduite de David envers la femme d’Urie, et le vol d’une brebis ?
Après avoir jugé, David écoute le sévère jugement de Dieu sur lui : son fils adultérin mourra. Pourtant dans le jugement, Dieu fait encore preuve envers lui d’une compassion que David refusait au riche de l’histoire. N’est-il pas préférable de tomber entre les mains de Dieu qu’entre les mains des hommes ?
Aujourd’hui est un jour de grâce. Si Dieu nous révèle notre péché, c’est pour nous offrir son pardon et pas seulement pour nous juger.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : 2ème livre de Samuel, chapitre 12, versets 1 à 14.