Elles s’éloignèrent promptement du tombeau, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Matthieu 28.8
Marie-Madeleine et Marie, à l’aube du premier jour de la semaine, allèrent voir le sépulcre où le corps de Jésus avait été déposé.
Deux sentiments opposés, la crainte et la joie, s’emparèrent de ces deux femmes.
Pourquoi la crainte ? Mettons-nous à leur place : Être témoin d’un grand tremblement de terre, voir un ange descendre du ciel, rouler la pierre et s’asseoir dessus ! Cette crainte était certainement aussi mêlée de respect des choses saintes qu’elles voyaient.
Mais progressivement, une grande joie a chassé cette peur, car les paroles de l’ange les ont rassurées. Et surtout ces paroles les ont convaincues que Jésus est bien ressuscité et qu’elles pourront même le revoir. Désormais, leur place n’est plus près du tombeau. Elles s’en éloignèrent promptement.
Est-ce que la crainte règne dans mon cœur au point de ternir la joie que la victoire de Jésus sur la mort devrait me procurer ?
Savoir que le Seigneur est réellement vivant doit chasser tout sentiment de peur. En effet, la victoire de Jésus sur la Mort, l’ennemie de la Vie, est aussi la mienne. Chaque fois que j’affirme ce triomphe, je suis au bénéfice de cette résurrection. Pourquoi craindrais-je encore ?
« Merci, Seigneur, de te savoir vivant ! Merci pour la joie liée à cette certitude ! »
Charles Rick
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 28, versets 1 à 10.