Personne ne verse du vin qui fermente encore dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau les fait éclater, et voilà le vin perdu, et les outres aussi. À vin nouveau, outres neuves !
Marc 2.22
Des hommes religieux sont interpellés par l’attitude de Jésus et de ses disciples : elle ne colle pas avec leurs principes.
Jésus leur répond au moyen d’une image tirée de la vie courante : à cette époque, le vin était conservé dans des outres faites de peau de chèvre cousue. En fermentant, le vin nouveau augmentait de volume et faisait se distendre l’outre. C’est pourquoi on ne pouvait pas mettre du vin nouveau dans une vieille outre, car trop étirée la peau aurait cédé.
Ces hommes, nous dit Jésus, ressemblent par leur rigidité à ces vieilles outres. Ils sont devenus incapables d’accepter des vérités nouvelles qui sortent du cadre de leurs habitudes et de leurs conceptions humaines.
Ne leur ressemblez pas ! Si vous voulez accepter la vie nouvelle que Jésus vous offre, il vous faut l’écouter avec un esprit souple et un cœur ouvert, et probablement aussi laisser tomber quelques-uns de vos principes !
Si cela vous paraît trop difficile, rassurez-vous, Jésus lui-même a cette capacité de vous transformer. Il vous suffit de le lui demander, humblement : « Seigneur, ouvre mon cœur. Et que j’accepte et comprenne ces vérités qui changeront ma vie ! »
José Frédérick
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 2, versets 18 à 28.