Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais…
Ésaïe 64.1
En séjour en Normandie, dans le Cotentin, je visite la jolie maison de pierre où le poète Jacques Prévert (1900-1977) a vécu les dernières années de sa vie. J’ai encore en mémoire ses délicieux poèmes que les enfants apprennent à l’école, et découvre qu’il était aussi scénariste de films, auteur de chansons et artiste en collage.
Mais une autre facette de Prévert apparaît dans l’exposition. Un court film sur sa vie explique qu’il adhérait au surréalisme, mouvement athée. Sur la couverture d’un de ses livres, un dessin blasphématoire envers la Trinité divine comporte des signes lucifériens. Un de ses poèmes commence par : « Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y ». Mais à 400m. de la maison, la tombe de Prévert rappelle que la mort, conséquence du péché, l’a cueilli comme tous les êtres humains.
Heureusement, Dieu n’est pas resté au ciel, sinon personne ne pourrait être sauvé ! Il est descendu sur la terre en la personne de Jésus, le Fils plein de grâce et de vérité. En contemplant sa vie, en lisant ses paroles, nous voyons Dieu parmi nous. Et, merveilleuse nouvelle, nous apprenons que le Seigneur Jésus a vaincu Satan, le trompeur et le meurtrier des hommes, afin que nous puissions lui échapper ! Quel maître voulons-nous servir : Jésus ou son ennemi ? Dieu nous laisse libre, mais ne pas soumettre sa vie à Jésus, c’est rester sous l’emprise de Satan.
Françoise Lanthier
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 64, versets 1 à 8.