Ne vous amassez pas des richesses sur la terre où elles sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent ou des cambrioleurs… Matthieu 6.19
Même si nous avions le temps de réaliser au moins nos projets humains les plus nobles, n’oublions pas que ce ne serait encore qu’autant de démarches sans vrai lendemain. Tout ce qui est terrestre n’est que « du vent ». Vanité tout ce qui est sous le soleil affirmait, à sa manière, Salomon, sage entre les sages. Il en avait fait l’expérience plus que quiconque, lui qui avait goûté à tout et s’était adonné aux travaux les plus grandioses dans les domaines matériels et philosophiques.
C’est aussi ce que Jésus a souligné en parlant de la rouille, des mites et des cambrioleurs. S’il est certainement plus sage de jouir sainement de ce que nous avons plutôt que de courir après le vent, il est encore infiniment plus sage d’entendre Jésus ajouter à notre verset : Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel où il n’y a ni rouille, ni mites, ni cambrioleurs… Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
Qui ne rêverait d’un investissement garanti contre tous les aléas imaginables, d’un cours de bourse assuré qu’il ne serait nul besoin de surveiller ? Et bien, tel est le cas des valeurs spirituelles. Les chercher d’abord et y attacher son cœur, telle est la démarche la plus raisonnable et la plus fructueuse de toutes. Ces trésors-là sont éternels.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 2, versets 1 à 11.