Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable et il fuira loin de vous.
Jacques 4.7
Pour justifier nos écarts de conduite, nous accusons couramment les circonstances. Nul ne saurait nier que notre monde étale la tentation en tous lieux. Les médias nous en font un véritable lavage de cerveau. Avouons-le, il n’est pas aisé de dire non à 5, 10, 20 sollicitations journalières.
Mais, la tentation vient-elle vraiment du dehors ? Jacques écrivait qu’elle n’a de pouvoir que parce qu’elle trouve en nous un complice, la convoitise.
L’aveu est fréquent : « Je ne peux pas résister. C’est plus fort que moi » Et c’est vrai. On peut tous écouter le bon sens, résister, une, peut-être deux fois à telle tentation. Mais certainement pas indéfiniment. Pourquoi, dès lors, Jacques après avoir écrit : Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise, dit-il plus loin : Résistez au diable et il fuira loin de vous ?
Parce que ceux qu’il invite à résister sont des croyants qui, en réponse à leur foi en Jésus-Christ, ont reçu une nature nouvelle. Celle avec laquelle nous venons au monde est héritée d’Adam et, par là, sensibilisée au mal. Avec cette nature-là, nous n’avons aucune chance de nous détourner définitivement du mal. Il y faut la transformation profonde que Dieu seul peut opérer. Alors la résistance n’est plus désespérée, car c’est lui qui, venant vivre en nous, assure la résistance et la fuite de l’Ennemi..
Richard Doulière
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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 1, versets 13 à 15.