Au septième jour, Dieu avait achevé tout ce qu’il avait créé. Alors il se reposa en ce jour-là de toutes les œuvres qu’il avait accomplies.
Genèse 2.2
Le mot hébreu que Moïse utilise pour parler du repos de Dieu, a donné le mot français sabbat. Il signifie arrêter de faire, cesser toute forme de travail. Ce jour précis est le premier jour pour Adam. Ayant créé le premier homme à la fin du sixième jour, il veut qu’Adam ouvre les yeux à l’instant précis du début du septième jour. Son premier jour est ainsi un jour de sabbat. Il commence à vivre en savourant dans le repos tout ce que Dieu a fait pour lui. Ainsi, dès le début, l’homme se rend compte que la vie sur terre gravite autour d’un Dieu qui donne, et non autour d’un quelconque effort de sa part.
Le jardin d’Éden où l’homme est placé, est un avant-goût du ciel. En Genèse 2.8, la Septante (version grecque de l’Ancien Testament) emploie pour le mot jardin, le terme de « paradis ». C’est ce même mot que le Nouveau Testament utilise pour parler du ciel.¹ Par son repos à la fin de la semaine de création, Dieu nous assure ainsi que le ciel est un don et non le fruit du labeur humain. On ne mérite pas le ciel, le paradis, on le reçoit comme cadeau de la part de Dieu si on accepte Jésus Christ comme Sauveur.
Voulez-vous le paradis ?
François-Jean Martin
¹ Luc 23.43 ; 2 Corinthiens 12.4 ; Apocalypse 2.7
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 2, versets 23 à 27.