Dénoue les liens de l’esclavage, renvoie libre les opprimés.
Ésaïe 58.6
C’est une proposition de loi comportant un article unique : « La République adopte la date du 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle ». Les députés la votèrent le 8 juin 1880, à l’initiative de Benjamin Raspail et de quelques autres de ses collègues.
Nous l’avons appris à l’école : cette fête commémore la prise de la Bastille, prison d’État où les détenus étaient envoyés sur lettre de cachet du roi. La prise de la Bastille par les émeutiers le 14 juillet 1789 devint le symbole de la victoire du peuple sur l’arbitraire royal. La prison fut détruite l’année suivante.
Comment ne pas penser aujourd’hui à Jésus-Christ ? Dès le début de sa vie active, il proclama qu’il était venu promulguer une loi de liberté pour renvoyer libres les opprimés, pour annoncer une année de grâce du Seigneur.
C’est lui, en effet, qui a pleinement accompli le verset cité plus haut. Il n’y a pas que les prisonniers qui sont privés de liberté. Le sont également tous ceux qui sont sous l’esclavage de passions, sous la domination de péchés dont ils ne peuvent se débarrasser ou de situations qui les emprisonnent.
Nous affirmons que Jésus libère les captifs, comme il l’avait annoncé. Il le fit jadis et continue de le faire pour maints alcooliques, drogués, esclaves de l’occultisme et autres qui sont emprisonnés dans leur carcan. Voudriez-vous en faire l’expérience ?
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 4, versets 16 à 19.