Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Matthieu 4.4
Quel plaisir de donner la « becquée » à ma petite fille de vingt mois. Cela paraît simple, mais que de réflexes vitaux sollicités ! Je suis émerveillé :
Qui a appris à Amélie à ouvrir la bouche quand la cuillère s’en approche ? Qui lui a enseigné à avaler ? Comment sait-elle qu’elle est rassasiée ?
Pourrions-nous vivre dépourvus de l’un de ces mécanismes innés ? Pensons-nous à remercier Dieu de nous avoir si bien conçus ?
Selon la Bible, le Créateur a aussi mis en chacun de nous des intuitions vitales comme la conscience de son existence¹ et la pensée de l’éternité.²
Hélas, le péché nous a poussés à faire fi de cette voix intérieure et à développer des réflexes de rejet néfastes. Si un bébé repousse obstinément toute nourriture, sa vie est en grand danger. Et si quelqu’un refuse la Parole de Dieu, aliment vital pour son âme, il est normal que son cœur soit affamé et desséché.
L’overdose de plaisirs finit par écœurer et les idéologies de tous genres laissent le cœur vide. Le plus grave : cette dénutrition spirituelle mène à la mort éternelle, loin de la source de vie refusée.
Qu’avons-nous mis au menu de notre journée, de notre vie ? Puissiez-vous expérimenter que la Parole de Dieu donne la vie, nourrit, fortifie et… rassasie!
Claude Schneider
1 Romains 1.19 2 Ecclésiaste 3:11
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 55, versets 1 à 3.