Les nombreux humains qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et l’horreur éternelles.
Daniel 12.2
Éternité ! Un mot terrible ! Le Comte de Mirabeau (1749-1791), surnommé « l’Orateur du peuple », a déclaré à la fin de ses jours : « Donnez-moi à boire du laudanum pour m’empêcher de penser à l’éternité. » Le poète allemand Johann Rist (1607-1667) composa un poème sur l’éternité qui commence ainsi : « Ô éternité, mot foudroyant… Ô commencement sans fin… Dans mon immense désarroi… Tout mon cœur tremble, épouvanté. » Le compositeur Jean-Sébastien Bach a mis ce poème en musique dans la Cantate BWV 20.
L’idée de l’éternité entre en résonance avec notre âme, parce que Dieu a mis en nous cette notion instinctive : Dieu a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité.1
Il est solennel de penser que nous allons, soit vivre éternellement dans l’amour, la lumière, la gloire de Dieu, soit exister pendant l’éternité, loin de lui, dans le tourment, les ténèbres, la honte et le remords.
Dieu demande à chaque humain de choisir entre ces deux éternités : Je vous offre le choix entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants.2
Le chemin de la vie, c’est Jésus. Il est le chemin, la vérité et la vie.
Théophile Hammann
1 Ecclésiaste 3.11 2 Deutéronome 30.19
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 5, versets 21 à 29.