Il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous. 1 Pierre 1.18-19
La valeur de son sang
Étrangement, Paul parlant aux responsables de l’église d’Éphèse, dit que Dieu s’est acquis l’Église par son propre sang1. On ne dira jamais assez, en effet, que Jésus est Dieu lui-même venu donner sa vie. Il l’a fait à la fois en tant
que prêtre et victime. Son sacrifice était annoncé et préfiguré par les victimes de la première alliance. Il a été propitiatoire, ce qui signifie qu’il rend Dieu propice, qu’il en assure la patience. Mais, contrairement aux victimes animales, son sacrifice est accompli une fois pour toutes. Sans effusion de sang, il n’y a point de pardon2. Nous avons lu souvent, ici ou là, que « le sang, c’est la vie ». Le Christ en croix donnait sa vie. Littéralement, par sa mort, il nous la communique. Et c’est Dieu qui était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même.3
Son sacrifice, c’est aussi sa vie donnée en rançon. De là l’appellation de rachetés attribuée aux chrétiens. Cet aspect est lié à l’idée de remise de la dette dont nous sommes redevables envers la justice divine. La mort du Christ était le paiement de cette dette.
Enfin, son œuvre est l’œuvre du salut. Le nom “Jésus” signifie “Yahwé est salut”. Nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes. Mais il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus afin de les arracher à la juste colère.
Dieu soit béni, son œuvre est parfaitement achevée.
Richard Doulière
1 Actes 20.28 2 Hébreux. 9.22 3 2 Corinthiens 5.19
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 6 à 11.