Le dernier ennemi qui sera vaincu c’est la mort.
1 Corinthiens 15.26
« Vivre avec la mort », c’est le titre d’un livre que je viens de relire.¹
C’est aussi notre quotidien : la mort figure en bonne place dans les informations que nous entendons tous les jours. Mais c’est la mort de ceux qui nous sont proches qui suscite en nous les émotions les plus fortes.
Quand je pense à ma propre mort, je ne peux pas affirmer que je me réjouisse. Ce moment qu’on affronte en solitaire m’apparaît comme une épreuve. Pourtant, je sais que je serai auprès de Dieu comme Jésus l’a promis. Et par la foi, je fais miennes les paroles de David au Psaume 23 : Quand je marcherai dans la vallée de l’ombre et de la mort, je ne craindrai aucun mal car ta houlette et ton bâton me rassurent.
Manquerais-je de foi ? Est-ce que je ne me réjouis pas de rencontrer le Seigneur Jésus que j’aime ? La lecture de ce petit ouvrage m’a rassurée. Dans la Bible, la mort de l’être humain créé en image de Dieu est scandaleuse. Elle ne faisait pas partie du projet de Dieu.
« La mort n’est pas la libération de l’âme de son emprisonnement dans la matière. »¹ C’est un jugement suite à la désobéissance envers le Créateur. Il est donc normal de ne pas considérer la mort comme une délivrance. Elle reste ce dernier ennemi qui sera vaincu. Ce qui me rassure c’est que la mort sera vaincue.
Elfriede Eugène
¹ Vivre avec la mort, Lydia Jaeger, Éditions Excelsis, 2013
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 17 à 26.